GLAUCOME
Pour en savoir plus sur le Glaucome, consultez l’un de nos sites spécialisés : l’Institut du Glaucome Nantes.
Symptômes
Le glaucome n’est pas douloureux, il évolue à bas bruit, mais entraîne une diminution du champ visuel insidieuse. Le champ visuel se rétrécit progressivement vers le centre. À un stade évolué, le champ visuel du patient ressemble à un trou de serrure.
Traitement
Le glaucome est une maladie chronique, à vie, qui ne se guérit pas mais se soigne bien. Ainsi, son traitement consiste principalement à diminuer la pression intraoculaire, ce qui permettra de stabiliser et de bloquer l’évolution de la maladie.
Le glaucome chronique à angle ouvert est le plus fréquent en France. Il existe plusieurs façons de le traiter :
Traitement médical
Il consiste à mettre des collyres (gouttes oculaires) dans les yeux. Ceux-ci diminuent la pression intraoculaire, soit grâce à une augmentation de l’élimination des liquides de l’œil (l’humeur aqueuse), soit en diminuant sa sécrétion à l’intérieur de l’œil. Les collyres doivent être bien administrés, régulièrement, tous les jours dans l’œil, car la pression remonte dès l’arrêt du traitement, même s’il est de courte durée.
Laser
Dans certains cas, il est possible d’avoir recours au laser pour permettre à l’humeur aqueuse de s’évacuer plus facilement. On réalise alors une trabéculoplastie au laser SLT mais qui n’est possible que pour les glaucomes chroniques à angle ouvert et à partir d’un certain âge. Le laser a pour but de rendre le trabéculum (filtre de l’œil) plus perméable en induisant une sorte « d’auto-nettoyage ». Le laser met entre un et deux mois pour être efficace mais l’effet est le plus souvent temporaire car le trabéculum s’encrasse de nouveau. Il est toutefois possible de le renouveler, une à deux fois, si l’effet a été notable la première fois.
Chirurgie
On a recours à la chirurgie lorsque la pression n’est pas contrôlée par le traitement médical, en cas d’intolérance aux collyres, ou en cas d’aggravation du glaucome.
Déroulement de l’intervention
L’intervention consiste à réaliser une sorte de petite valve naturelle (avec vos propres tissus) qui permettra aux liquides de l’œil de mieux s’évacuer et donc de diminuer la pression intraoculaire. Ce système de soupape doit se mettre en route dans les jours post-opératoires. C’est la raison pour laquelle dans le mois qui suit l’intervention, le suivi est important, parfois fréquent et permet d’adapter la cicatrisation pour que la « valve » soit opérationnelle au bout du premier mois.
Après l’intervention
Juste après l’intervention, l’œil gratte et la vision est modifiée. Tout redevient progressivement normal à la fin du premier mois suivant l’intervention.
Aucun de ces traitements n’améliorera la vision ou le champ visuel du patient car le nerf optique déjà détruit ne peut se régénérer. Le but est de stabiliser le glaucome pour éviter l’évolution de la maladie.
Ces informations ne remplacent pas une consultation ou l’avis médical de votre ophtalmologiste.